C Ă tout Ăąge !
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Des seniors finalement encore jeunes.
Aujourdâhui, banques et organismes prĂȘteurs multiplient les publicitĂ©s pour attirer une clientĂšle dite « senior » au fort pouvoir dâachat, quâil sâagisse de financer une rĂ©sidence principale ou secondaire voire pour effectuer un investissement locatif et ainsi assurer un revenu complĂ©mentaire le moment de la retraite venu. Seulement voilĂ , la notion de senior, pour les Ă©tablissements de crĂ©dit, sâĂ©value Ă la cinquantaine et rarement au-delĂ de soixante-cinq ans. MĂȘme s'il reste loisible Ă ces derniers dâacheter sous certaines conditions, les annĂ©es rĂ©centes ont dâailleurs vu sâallĂ©ger singuliĂšrement les conditions exigĂ©es auprĂšs des emprunteurs ĂągĂ©s.
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Des assurances emprunteurs adaptées.
En rĂ©alitĂ©, ce nâest pas tant la question de lâĂąge et de la capacitĂ© dâemprunt qui risque de poser un problĂšme Ă cette population soucieuse dâaccroĂźtre son patrimoine, mais celle de lâassurance du prĂȘt. Mais lĂ encore, avec la mise en concurrence des assurances, notamment depuis janvier 2018, il devient plus aisĂ© aux « anciens » de garantir leur prĂȘt immobilier. Ainsi, mĂȘme au cas oĂč lâun des deux conjoints prĂ©sente une santĂ© fragile, rien n'interdit Ă ce que la garantie ne porte que sur une seule tĂȘte. Et au-delĂ de 60 ans, certaines « assurances groupes » se montrent parfaitement adaptĂ©es aux risques de dĂ©cĂšs car mutualisĂ©es. Autre facilitĂ©, cette fois accordĂ©e par les banques, la possibilitĂ© de prĂ©voir un palier qui correspondra au passage Ă la retraite avec des remboursements moindres qui sâadapteront dĂšs lors Ă lâinĂ©vitable baisse de ressources.
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PrĂšs de 2 emprunteurs sur 10 ont plus de cinquante ans !
Quoi quâil en soit, avec cette souplesse des organismes financiers et la compĂ©tition acharnĂ©e des assureurs, il s'avĂšre plus facile aux quinquagĂ©naires dâemprunter si tant est quâils sâengagent dans cet investissement alors quâils sont toujours en activitĂ©. Dâautant que le faible niveau des taux dâintĂ©rĂȘt des prĂȘts immobiliers, surtout pour des durĂ©es courtes qui intĂ©ressent majoritairement les seniors (de dix Ă quinze ans), incline Ă Â emprunter plutĂŽt quâĂ puiser dans son bas de laine (car une assurance-vie rapporte davantage, souvent le double, de ce que peut coĂ»ter un emprunt immobilier).